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Séminaire

Économie des savoirs

Lieu

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
salle à préciser
17 rue de la Sorbonne
75005 Paris
Comment venir ?

Organisation

IDHE.S Paris 1

Programme

Économie des savoirs

Raphaël Ruggieri est doctorant en économie à l’Université de Picardie (CRIISEA), sous la co-direction de Rémy Caveng (CURAPP) et de Philippe Légé (IDHES, associé au CRIISEA).
Sa thèse porte sur l’évolution de l’enseignement de l’économie dans les classes préparatoires. La communication proposée examine les transformations de la discipline “Économie, Sociologie et Histoire” (ESH) dans les classes prépa “Économiques et Commerciales voie Générale” (ECG), depuis les réformes de 1995 jusqu’à celle de 2021. Elle interroge les effets de ces reconfigurations sur l’alignement avec les normes académiques, ainsi que sur les conditions de possibilité d’un enseignement pluraliste et pluridisciplinaire. L’analyse mobilise une approche mixte, fondée sur l’étude de manuels, de rapports de jurys, de copies de concours et d’entretiens menés avec des professeurs de classes préparatoires, afin d’éclairer les logiques de sélection et de normalisation des savoirs.

Chléo Betton est étudiante en double Master 2: Analyse et Politiques Économiques (École d’Économie de Paris) et Histoire économique (Université Paris 1). Elle réalise un mémoire (sous la direction d’Anne Conchon) sur le financement de la politique d’éducation sous la Révolution. La présentation se concentre sur l’avancement de ses recherches sur l’histoire du financement des politiques éducatives du début de la Révolution française, avec une étude de cas sur les écoles élémentaires de Paris. À partir de l’analyse des registres des rémunérations des instituteurs et institutrices de 1794 à 1796, il s’agit d’observer les évolutions des dépenses des petites écoles suite à l’application de la loi Bouquier de 1793 et son abrogation. La législation en question instaure l’obligation et la gratuité scolaires ainsi que la prise en charge des salaires des enseignants par l’État marquant ainsi une étape importante dans le développement de l’école publique à la fin du XVIIIe siècle. Une comparaison entre les sections parisiennes vise également à examiner les relations entre les inégalités scolaires et les inégalités socio-économiques.